Dernières fleurs avant la fin du monde de Nicolas Cartelet




Dernières fleurs avant la fin du monde
Nicolas Cartelet
Le livre de poche
Post-apocalyptique / Littérature d'anticipation
192 pages
7,20 €

Service de presse



Résumé



Un futur sans abeilles, étouffé dans la grisaille permanente, où l’humanité se meurt. Seuls lieux encore vivants, les gigantesques plantations où les journaliers agricoles répandent le pollen à la main. Un futur désenchanté, où les hommes luttent contre leur impuissance. Et dans la morosité du quotidien, une lueur, Apolline...


Mon avis

Le personnage d’Albert Villeneuve incarne l’homme dans ce qu’il a de plus lâche et de plus poétique : il aurait dû être un leader de la Révolte. Or, Albert va baisser les bras, galvaniser par une pomme de terre en plus sur son salaire journalier et son nouveau statut de professeur à mi-temps. Il laisse ses camarades se tromper d’ennemi (en s’en prenant aux travailleurs étrangers « venus leur voler leur salaire ») et mourir pour une cause perdue d’avance.
Tous les personnages sont à la fois simples, profonds, et ont chacun leur forme de poésie. Et au milieu du chaos, Apolline : jeune fille autiste lumineuse, radieuse, ingénue. Elle incarne la beauté dans ce monde de ténèbres. Elle est l’espoir, désespérément emplie de fraîcheur, dans un monde à l’agonie.
L’auteur apporte une critique du travail ouvrier à l’heure du capitalisme, de la haine de l’étranger venant voler l’argent des honnêtes travailleurs. Tout cela sur fond de catastrophe écologique annoncée.
Ce livre est très court, mais marquant, complet. Juste ce qu’il faut pour intéresser n’importe quel lecteur.

Lily

Bonne lecture !



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